📗 Excerpt from Le Gilblas de Révolution, ou les Confessions de Laurent Giffard, Vol. 5Vertir. En passant devant mon ancien café j'eus la fantaisie d'y entrer; j'éprouvai un grand dépit: mon amour - propre gémit de voir combien le bel établissement que j'a vais fondé, avait dégénéré. Les glaces, dont plusieurs étaient cassées, répétaient les traits d'une vieille petite dame de comp toir bien sèche, bien et bossue; un seul lustre était à moitié allumé; on y buvait de la bière; on y fumaitl Ce n'était plus cet ancien militaire à qui j'avais cédé qui en était propriétaire. En peu de temps, mon pauvre café avait subi plus de muta tions que n'en subissent aujourd'hui les études d'avoués et de notaires, les charges d'egens de change et de commissaires priseurs, les comptoirs et magasins des marchands de nouveautés et autres qu on paie si cher, et où on va si vite vers une grande fortune, ou une grande culbute. François Doucet, dit la Victoire, avait vendu à un sous-préfet destitué en 1814.About the PublisherForgotten Books publishes hundreds of thousands of rare and classic books. Find more at www.forgottenbooks.comThis book is a reproduction of an important historical work. Forgotten Books uses state-of-the-art technology to digitally reconstruct the work, preserving the original format whilst repairing imperfections present in the aged copy. In rare cases, an imperfection in the original, such as a blemish or missing page, may be replicate...