🔖 Excerpt from Oeuvres Complètes de Saint Bernard, Vol. 5: Traduction NouvelleIV. Dans ces sermons de Gillebert, il se trouve plusieurs passages qui méritent d'être lus et remarqués pour l'édification qu'on en peut retirer, passages utiles, non-seulement aux moines, mais encore aux ecclésiastiques. Contre ceux qui donnent plus àla lecture qu'à la priere, il y a une remarquable sortie, dans le sermon VII, num. 2. Il apprend com ment doivent être les discours des prédicateurs au sermon XVI, n. 25. Le sermon suivant montre que le premier venu ne doit pas briguer la charge de prêcher. Au sermon xxv1, n. 2, il blâme, avec énergie, les prédicateurs qui recherchent les applaudissements et la gloire. Il leur donne, au même endroit, un utile avertissement, afin qu'ils pr0portionnent leurs paroles à l'intelligence et à l'utilité des auditeurs. Au même sujet se rapportent en core le sermon XXXI, n. 4 et le sermon xxxv1, n. 5. Il fait voir un admirable exemple de la vie religieuse dans le sermon XXIII. Dans le sermon XLV, n. 8 sont très - bien répriman dés les prélats livrés, plus qu'il ne faut, aux soins et aux atfaires temporelles. De plus, le soin d'écrire est recommandé aux moines dans le sermon XLVII, mais on ajoute néanmoins que la permission de le faire ne doit pas être accordée au premier venu. Du reste, le titre de théologien, que les modernes accordent à Gillebert, est justifié par plusieurs passages de ses discours, tels sont ceux qui concerne...