🔖 Excerpt from L'Ancienne France: La Marine Et les Colonies; CommerceTant par l'habileté de ses matelots que par le nombre de ses vaisseaux, Vannes aurait aisément triomphé des Romains si ceux ci l'avaient attaquée avec leurs seules forces; mais, profitant de la désunion qui régnait entre les diverses tribus rivales, ils appelé rent a eux le concours des Santons et des Poitevins. Dès qu'ils furent en vue, continue l'historien de la conquête des Gaules, 220 navires environ, parfaitement équipés et armés, sortirent du port et vinrent se ranger en face des nôtres. Brutus, le chef de la flotte, les tribuns militaires et les centurions qui comman daient chaque vaisseau, n'étaient pas fixés sur ce qu'ils avaient à faire. Ils savaient que l'éperon de nos galères était sans effet; que nos tours ne pourraient pas dominer les poupes de l'ennemi, et que nos traits lancés d'en bas seraient une faible ressource (fig. 1 et tandis que ceux des Gaulois nous accableraient. Une seule inven tion nous fut d'un grand secours c'étaient des faux extrêmement tranchantes, emmanchées de longues perches. Quand, au moyen de ces faux, les câbles qui attachent les vergues aux mâts étaient accrochés et tirés vers nous, on les rompait en faisant force de rames; les câbles une fois brisés, les vergues tombaient néces sairement, et cette chute réduisait aussitôt à l'impuissance les vaisseaux gaulois, dont toute la force était dans les voiles et les agrès.About ...