📙 Excerpt from Revue Orientale Et Américaine, 1861, Vol. 5: Publiée Avec le Concours de Membres de l'Institut, de Diplomates, de Savants, de Voyageurs, d'Orientalistes Et d'IndustrielsLa route se peuple de plus en plus. Nous rencontrons un grand nombre de soldats et d'officiers et plusieurs hauts fono tionnaires portés en Nori'mon et entourés de leurs nombreuses suites. Les maisons ressemblent parfaitement à celles de Ka nagava. C'est la même simplicité et la même propreté mais les habitants de ces maisons me semblent avoir un air plus délibéré, plus éveillé que ceux des villages que j'ai vus. Les enfants surtout sont beaucoup plus turbulents que ceux que j'ai trouvés dans les environs de Yokou - Hama, et mon opi nion est que Yédo doit avoir ses gamins qui sont aux enfants du Japon ce qu'un gamin de Paris est a un garçon qui est élevé dans la province.Le pays est entièrement plat. Les chemins sont parfaite ment entretenus. Nos chevaux, animés par les cris qui ne cessent de nous poursuivre, ont pris une allure très - vive. Voilà la baie de Yedo. Comme elle est belle cette grande nappe d'eau, resplendissante de lumière, couverte de jon ques et de barques qui semblent nager dans une mer de vif argent; elle s'étend largement au-dessous d'un ciel pur et elle est bordée par une superbe forêt, au milieu de laquelle je vois s'élever des temples, des palais, des bosquets. Quel est le nom de cette forêt? Cette forêt? C'est Yédo Je c...