📙 Excerpt from Œuvres de Fénelon, Archevêque de Cambrai, Vol. 3Quand j ai reçu votre lettre du dernier jour de l'année 1693 j'en avois déjà anti cipé la réponse par une lettre que j'ai confiée à.\ I. B docteur de Sorbonne. Je vous avoue quej'ai de la peine de prendre le. Sens de la \otre parce que vous y paroissez préoccupé de certaines ide' 's qui n'ont rien de comaum avec la situation où je me trou\e votre égard. On ions a fait une injustice si on vous a imputé d'être venu dans ce pays pour y prendre des armes contre la dame que vous me nommez. C'est à quoi nous n'avons songé ni vous ni moi. Bien le sait, et les hommes le connoîtront un jour. Je ne vous ai jamais ouï parler d'elle qu'avec beaucoup d'estime et de respect et ma mémoire ni ma conscience ne me reprochent pas d'en avoir jamais parlé autrement. Si elle a en quelques chagrins à Paris, elle ne les doit imputer qu'aux liai sons qu'elle ones au pére Lacombe avant même que j'eusse le bien de la connoîlre. Et l'on ajoute qu'elle s'est fait des affaires par des communications et des conférences qu'elle a eues dans Paris avec quelques per sonnes du parti du quiétisme outré. Quelque éloignement que je lui aie toujours témoigné d'avoir pour cette doctrine et pour les livres du père Lacombe, j'ai toujours parlé de la piété et des moeurs de cette dame avec éloge. Voilà en peu de mots les véritables senti1nens oùj'ai toujours été à s...