📗 Excerpt from Revue des Deux Mondes, 1895, Vol. 131: LXV Année, Quatrième PériodeC'était à la France qu'il pensait lorsque, cette même année, répondant à un conseil que lui donnait mon père, il lui annon cait l'intention d'employer ses loisi15 à. L'étude des questions sociales dont son esprit sagace pénétrait déjà l'importance, et où il s'est acquis une si légitime autorité Vous me parlez, lui écrivait - il, de ces grandes questions sociales dont je voudrais voir tous les libéraux aussi préoccupés que vous dont tous ceux qui se distinguent par leur talent ou leur position devraient s'occuper, même s'ils ne croient pas devoir ou pouvoir aborder la politique. C'est un terrain commun sur lequel toutes les opinions doivent se réunir, non par ce qu'on se plaît maintenant à appeler une coalition de partis, mais par le sentiment d'un g1and devoir à accomplir. C'est le sentiment de ce devoir qui fait la grande supériorité de la civilisation moderne sur les sociétés anciennes. S' efforcer de le remplir, c'est répondre à tout ce qu 'il y a de juste et de généreux dans les instincts démocratiques de notre temps. Chercher à le définir, c'est aborder le plus grand problème social et politique, celui qui, comme le commandement d'aimer Dieu et son prochain, contient tous les J'ai assez vécu en Angleterre et en Amérique pour sentir toute la grandeur de cette question, j'ose même dire pour en apercevoir les différe...