📒 Excerpt from Polybiblion, Vol. 20: Revue Bibliographique Universelle; Partie LittéraireLa Petite Mère de M. Ferdinand Fabre est un livre chaste; mais, à un autre point de vue, il est aussi dangereux que l'assomm0ir. Le ca tholicisme y est présenté sous les couleurs les plus fausses, avec les intentions les plus noires, dans les conditions les plus défavorables. L'auteur se défend comme un beau diable de vouloir attaquer, ra baisser, diminuer la religion. Il n'en veut qu'au cléricali3me, au jésuitisme, à. L' obscurentisme. C'est avec cette pitoyable ca suistique qu'on prépare des balles pour les futurs otages. Seraient elles exactes, la populace n'admet pas ces distinctions perfidesl Il parait que M. Ferdinand Fabre s'est également proposé de mon trer les inconvénients de la dévotion exagérée. Nous croyons que le plus grand péril social n'est pas de ce côté. Quoi qu'il en soit, voici la donnée de la Petite Mère Thérèse Trémière de la Sylve a épousé le général baron Furster. Ce mariage n'est pas heureux. Une sépara tion amiable a lieu. La baronne Furster en profite pour se livrer a ses goûts de piété ardente. Elle a pour directeur un prêtre du Midi, le père Phalippou qui a fondé l' Ordre du Jugement dernier. Toute dévouée à. Cet ordre, la baronne Furster cède à la congrégation nais sante une partie de l'hôtel Trémière, ne jure que par les nouveaux Pères, sa dépouille en leur faveur et néglige absolument ses devoirs de mère...