📒 Excerpt from L'Or Et l'ArgentLa question devient plus sérieuse quand on songe que la marchandise - tierce, destinée à servir de terme commun de comparaison à tous les produits et à tous les services, doit aussi traduire le sens de tous les engagements, de toutes les conventions, de tous les contrats, et qu'elle est seule armée du droit d'accomplir les transactions, étant dotée par la loi de la faculté libératoire. La monnaie acquitte les dettes, elle solde les dommages-intérêts, elle traduit en un langage universel les rapports particuliers des hommes entre eux. Pour mesurer de la manière la moins imparfaite les va leurs, elle doit posséder une valeur intrinsèque, être elle même une marchandise. Mais elle constitue une marchan dise sui generis, d'un caractère spécial; en efi'et, aucune autre marchandise n'est, du consentement commun des hommes, aussi bien qu'en vertu d'une disposition impéra tive de la loi, appelée à jouer un rôle essentiel dans l'en semble des transactions. Présente ou absente, la monnaie les détermine toutes; qu'elle passe de mam en main, commesun LA question monéenax.About the PublisherForgotten Books publishes hundreds of thousands of rare and classic books. Find more at www.forgottenbooks.comThis book is a reproduction of an important historical work. Forgotten Books uses state-of-the-art technology to digitally reconstruct the work, preserving the original format whilst repairing imperfections present in the a...