📗 Excerpt from Quelques Réflexions sur la Politique ExtérieureAinsi, en même temps que le leur, les armées russes défendent en extrême-orient notre propre bien. Leur concours nous est doublement précieux. Passe le ciel qu'elles ne soient pas d'ici à quelque cinquante ans atte lees à la tâche ingrate de défendre aussi le bien de telles puissances chrétiennes qu'on a pu soupçonner, qui, par certains actes, ont autorisé le soupçon d'avoirsinon fomenté, du moins envisagé avec curiosité, avec intérêt la première agression d'un peuple asiatique contre une puissance européenne. La seule pensée que, pour une question de concurrence, pour tenir ouverts des marchés commerciaux, pour servir, en un mot, des intérêts matériels, une quasi complicité ait pu s'établir entre ce qu'on appelait jusqu'ici la civilisation c'est - à - dire la civilisation chrétienne d'une part, et de l'autre, la barbarie des plus vieux âges, même copiant avec plus ou moins d'habileté sous la forme de culture scientifique, les apparences de la civilisation sans en avoir naturellement l'âme, comme sans la garantie, n'est pas sans causer quelque La morale et le bon sens ne s'accordent-xls pas pour montrer une sorte de désertion dans le fait qu'une main impru dente ait été tendue, pour ainsi dire, d'un continent à l'autre, au risque de mettre en danger la grande oeuvre du chemin de fer sibérien, en aidant l'esprit de destruction à pénétrer dans ...