📕 Excerpt from Ouverture Solennelle des Cours, le 17 Octobre 1905: Discours de M. Le Recteur O. Merten sur les Destinées de la Psychologie; Rapport sur la Situation de l'Université Pendant l'Année 1904-1905La conscience n'est pas autre chose que le sentiment que le principe intelligent a de lui-même. Les seuls phé nomènes dont il puisse avoir conscience sont donc ceux qui se produisent en lui. Ceux qui se produisent hors de lui, il peut les voir, il ne saurait en avoir conscience. Il peut donc avoir conscience de ses sensations, parce que c'est lui qui jouit et qui souffre, de ses pensées, de ses déterminations, parce que c'est lui qui pense et qui veut mais il ne peut avoir conscience de la contraction muscu laire, de la digestion, de la circulation du sang, parce que c'est le muscle qui se contracte, l'estomac qui digère, le sang qui circule et non pas lui. Les sens ne peuvent pas plus pénétrer dans la sphère de la conscience que la conscience dans celle des sens.About the PublisherForgotten Books publishes hundreds of thousands of rare and classic books. Find more at www.forgottenbooks.comThis book is a reproduction of an important historical work. Forgotten Books uses state-of-the-art technology to digitally reconstruct the work, preserving the original format whilst repairing imperfections present in the aged copy. In rare cases, an imperfection in the original, such as a blemish or missing page, may be replicated in our edition. We do, however,...