📘 Excerpt from Pensées de l'Empereur Marc Aurèle Antonin: Traduction NouvellePlaton avait établi, dans le premier Alcibiade, que l'homme, c'est - à - dire ce qui est véritablement nous, est tout entier dans l'âme, et que le corps n'est qu'un instrument donné par la nature, et dont l'âme se sert immédiatement, au lieu qu'elle a besoin, pour l'em ploi des instruments artificiels, d'un intermédiaire, qui est le corps lui - méme. La différence, suivant Platon, entre notre corps et les choses extérieures, était non point dans l'essence mais dans une simple relation; c'était une affaire de plus ou de moins, de proximité ou d'éloignement, de dignité, si je puis m'exprimer ainsi, et rien autre chose. C'est donc un principe bien constant, disait Socrate dans le dia logue, que quand nous nous entretenons ensemble, toi et moi, en nous servant du discours, c'est mon âme qui s'entretient avec la tienne. Et c'est ce que nous disions, il n'y a qu'un moment: que Socrate.About the PublisherForgotten Books publishes hundreds of thousands of rare and classic books. Find more at www.forgottenbooks.comThis book is a reproduction of an important historical work. Forgotten Books uses state-of-the-art technology to digitally reconstruct the work, preserving the original format whilst repairing imperfections present in the aged copy. In rare cases, an imperfection in the original, such as a blemish or missing page, may be r...