📘 Excerpt from Polybiblion, 1880, Vol. 29: Revue Bibliographique Universelle, Partie LittéraireAinsi, il est manifeste que le dernier mot du Couvent de Mariemberg est la condamnation des institutions monastiques elles - mêmes. Il res sort de la lecture du livre cette conclusion que la vie religieuse est une violation des lois naturelles. L'auteur a mis en scène des moines bénédictine du treizième siècle; mais il ne les a étudiés, très certaine ment, qu'avec des préventions luthériennes ou philosophiques. Il fait de l'ensemble de ces moines (à quelques lumineuses et sympathiques exceptions près) des Jansénistes avant l'heure. Son Correntian, le type du moine austère et rigide, est un être monstrueux et puis, où Mme Wilhelmine de Hillern a-t - elle vu que les moines condamnaient comme criminelles les relations conjugales, à. Moins qu'elle ne con fonde les religieux catholiques avec les sectetcura de Montan? On a t-clle pris qu'ils considéraient la nature, oeuvre de Dieu, comme chose maudite 1 Enfin, n'est - cc pas noircir é. Plaisir et calomnier ces pauvres bénédictine de Mariemberg que de les rendre complices des folies fa natiques d'un Correntian, conseillant a un jeune moine de se crever les yeux afin de ne pas être induit en tentation par la vue des beautés extérieures? Ces restrictions nécessaires faites, il ne nous en coûte pas de reconnaitre que le Couvent de Mariemberg est un roman supé rieurement écrit et souvera.nement attrayant. Le sujet...