📘 Cet un ouvrage mystique composé de sept chapitres qui correspondent aux sept jours de la création est à la fois un traité philosophique, théologique et mystique, et une méditation sur les chemins qu’emprunte l’élévation vers Dieu.Le prologue présente le projet ainsi : les six ailes du séraphin sont refermées sur lui-même : chaque méditation permet d’en lever une (les six premiers chapitres) ; la dernière méditation est le repos de l’extase mystique : « À l’exemple de notre père saint François, j’étais tout haletant à la recherche de cette paix, moi pauvre pécheur, indigne successeur du bienheureux père, depuis sa mort septième ministre général de ses frères. C’est alors qu’une inspiration, vers le trente-troisième anniversaire de son trépas, me conduisit à l’écart sur le mont Alverne, comme en un lieu de repos, avec le désir d’y trouver la paix de l’esprit. Là, tandis que je méditais sur les élévations de l’âme vers Dieu, je me remémorai, entre autres choses, le miracle arrivé en ce lieu à saint François lui-même : la vision du séraphin ailé en forme de croix. Or il me sembla aussitôt que cette apparition représentait l’extase du bienheureux père et indiquait l’itinéraire à suivre pour y parvenir.Stanislas Breton montre que cet ouvrage est une odologie (science du chemin) plutôt qu’une ontologie (science de l’être).