📘 Excerpt from Mémoires de l'Académie des Sciences, Lettres Et Arts d'Arras, 1889, Vol. 20E devoir du Président de l'académie, dans cette â réunion solennelle, est d'envoyer un pieux souvenir à ceux que la mort a séparés de nous. Nos pertes ont été nombreuses et particulièrement douloureuses. Périclés, faisant l'oraison funèbre des guerriers morts dans la première année de la guerre du Péloponése, s'écriait Athènes a perdu son printemps! Exclamation d'un sentiment délicat et tendre qui dut toucher le coeur des mères et de toutes les femmes. L'académie, Messieurs, ne peut avoir à pleurer sur une florissante jeunesse prématuré ment ravie; mais c'est avec une émotion, avec une douleur tout aussi vraie et tout aussi profonde, qu'elle a vu, cette année encore, s'efi'euiller. Comme sous un âpre vent d'hiver, sa belle et riche couronne de vieillards dont elle était heureuse et fière, et que, tous,nous aimions tant à entourer d'un respect filial et d'une religieuse vénération.About the PublisherForgotten Books publishes hundreds of thousands of rare and classic books. Find more at www.forgottenbooks.comThis book is a reproduction of an important historical work. Forgotten Books uses state-of-the-art technology to digitally reconstruct the work, preserving the original format whilst repairing imperfections present in the aged copy. In rare cases, an imperfection in the original, such as a blemish or missing page, may be replicat...